Notre exploitation

La Surface Agricole Utile (SAU) de l’exploitation est de près de 22 hectares dont 15 sont consacrés à la canne. Historiquement entièrement tournée vers la canne à sucre, l’exploitation se diversifie dès 2010.

Afin de disposer d’un vaste choix dans ses orientations, elle s’est dotée d’un système d’adduction d’eau indépendant par captage lui permettant une totale autonomie et une sécurité dans cette ressource.

En 2012, le projet de l’activité en aquaculture se met en place avec 4 bassins d’environ 1 200 m² chacun sur un îlot en jachère depuis des années.

En 2016, nouvelle étape de diversification par l’achat d’un cheptel allaitant et d’un taureau reproducteur pour garantir le patrimoine génétique des futurs veaux. Dans le même temps, gestion de la cocoteraie de 2 ha.

Les cannes coupées à la main appelées « cannes longues », trop onéreuses en terme de coût de main d’œuvre, sont progressivement abandonnées et les surfaces converties en prairies.

Productions Animales

Les Boeufs

Les premiers bovins sont introduits en Guadeloupe par les Espagnols à partir de 1493.
Progressivement, le bétail va être métissé à partir du XVIIIe siècle avec des bovins de France et
d'Afrique (Ndama et zébus). Leur allure générale est dûe à ce métissage de zébu et se traduit par une
bosse sur le garrot, un fanon et un prépuce développé. Leur robe comporte une large palette de
couleurs.

Les conditions d'élevage et de climat ont peu à peu permis le développement d’une race rustique originale en
équilibre génétique. Leur premier usage était alors la fourniture de viande aux colons et
aux pirates. Toutefois, le développement de l’activité agricole a aussi permis de les utiliser pour la traction
animale. Les bovins sont ainsi devenus bêtes de somme en remplacement des chevaux plus chers et
plus fragiles. C’est la mécanisation d’après-guerre qui leur a restitué leur rôle purement boucher. De
nos jours, traditionnellement, des courses de charrettes sont organisées, les « bœufs tirants » pour
lesquels sont sélectionnés les plus beaux spécimens.

Cette race est remarquablement adaptée à nos conditions climatiques chaudes et humides, et résistante
aux parasites. Généralement, les boeufs sont traditionnellement élevés au piquet et valorisent les talus et
bords de chemins incultes.

Malheureusement, ce type de contention, les expose à des attaques de chiens errants régulières qui déciment surtout les veaux que les mères ne peuvent protéger du fait de leur entrave au piquet.
Sur notre élevage, nos bœufs sont libres dans des parcs aménagés dans les cocoteraies et autour des
parcelles de cannes.

Ils bénéficient toute l’année de l’air marin, véhiculé par les alizées, et d’espaces ombragés procurés
par les cocotiers, les avocatiers, les cerisiers ou abricotiers pays, arbres à pain ou manguiers...
Les veaux sont élevés sous la mère jusqu’à un âge minimum de 8 mois.

L’éloignement des parcelles des axes routiers et de l’urbanisation leur garantit un environnement
paisible propice à leur bien-être.

Production Végétales

La Canne

La Saccharum Officinarum, fut décrite en 1753 par Linné (naturaliste Suédois). Son nom est dû au fait qu’elle était surtout utilisée dans les préparations en pharmacie.

Originaire de Nouvelle Guinée, sa souche originelle fut cultivée entre 1500 et 1000 ans avant JC. Les tiges étaient alors mâchées.

Au fil du temps, elle va rayonner progressivement vers l’Indonésie, l’Océanie le Sud Asiatique. Différentes hybridations avec d’autres variétés lui permettent d’évoluer en taille et en robustesse, pour finalement aboutir à la « canne noble » la Saccharum Officinarum.

L’occident découvre la canne à sucre grâce à un lieutenant d’Alexandre Le Grand lors d’une exploration en Inde en -327. Sa culture se développe sur le pourtour méditerranéen notamment par la rencontre des Croisés et des Arabes entre le XII et XIIIème siècle de notre ère. Le sucre est né mais à l’époque il se vend à prix d’or.

Aux Antilles il faudra attendre le XVIème siècle et Christophe Colomb introduit la Saccharum Officinarum. Elle devient la Canne Créole (Caña Criolla) et la production de sucre s’organise, tout comme la recherche de nouvelles variétés au nom désormais barbare puisqu’ils se composent de lettres et de chiffres heureusement associé à des noms plus sympathiques. « Canne Bleue » bien connue aux Antilles Françaises, et dont le code B.69-566 (Barbade) ou la « Canne Rouge » qui porte le code R.579 ( Réunion).

Nos cannes sont principalement de la variété dite « canne rouge » particulièrement adaptée au sol et aux précipitations du secteur du Comté de Lohéac. Elles sont livrées à l’usine de GARDEL au Moule en Grande Terre ou en distillerie sur Sainte Rose.

Nous sommes attentifs à notre environnement et pratiquons une agriculture raisonnée qui nous permet une utilisation réduite des produits phytosanitaires par des interventions manuelles ou mécaniques.

La récolte de canne en Guadeloupe dure environ 100 jours répartis en « Quatorzaines ». Elle débute généralement vers la fin février pour se terminer début juillet.

Aquaculture

Ouassous, Roi des sources

Ouassou est le nom que l’on donne à des crevettes géantes d’eau douce que l’on trouve en Guadeloupe. Les premiers à les avoir nommés ainsi seraient les Amérindiens. Le Ouassou peut mesurer jusqu’à 25 centimètres et vit dans des lieux calmes et souvent profonds.

Le Ouassou est un omnivore qui se nourrit en permanence, il se sert de sa paire de pinces pour attraper de petites larves d’insectes, des poissons morts, des fruits, des crustacés…
Le Ouassou fait partie des recettes de la cuisine traditionnelle guadeloupéenne. Il n’existe plus que deux élevages en Guadeloupe.

L'aquaculture fait partie d'une politique de nouveaux défis que notre exploitation a souhaité pouvoir relever dans un secteur innovant et une démarche de qualité répondant à notre réglementation et tournée vers le marché local. Cette production se fait dans le respect de l’environnement et du consommateur, sans pollution décelable et sans médicament.
La culture de Macrobrachium rosenbergii telle que pratiquée sur notre exploitation est un élevage de type extensif.
Les ouassous naissent à l’écloserie de Pointe Noire où ils sont reproduits dans des conditions proches des milieux estuairiens. Elevées en eau saumâtre, les larves sont nourries sur proies vivantes (artemia salina). Elles muent 12 fois avant de se métamorphoser en post- larves.
Après cette métamorphose les petits ouassous sont aptes à croitre en eau douce. Ils sont alors élevés dans nos grands bassins extérieurs alimentés en eau saine captée dans la ravine des bois, affluent de la rivière La Ramée.
A noter qu'il faut un an pour obtenir un ouassous 50 grammes dans nos conditions tropicales. Ils sont alors récoltés et triés manuellement à l'aide d'une grande senne à mailles sélectives.
Nos bassins sont d'une utilité certaine pour le développement de certaines espèces terrestres, aquatiques ou des volatiles recherchant les milieux humides tels que poules d’eau et les aigrettes.

Contactez-nous via le formulaire du site pour tout achat de ouassous frais.

Venez vous ressourcer sur notre habitation, en pleine nature avec calme garanti et vue mer à 180°.